Négociant et coopérateur français.

Henri Schmahl joue un grand rôle dans le développement du mouvement coopératif en France à la fin du Second Empire. En 1863, il est, avec Élie Reclus et Ignace Einhorn, l'un des fondateurs de la Société du crédit au travail imaginée par le communiste icarien Jean-Pierre Béluze. Il appartient également à l'équipe des fondateurs du journal L'Association, bulletin international des coopératives (1864-1866), parmi lesquels se trouvent François Barrier, Henri Couturier, Francesco Vigano, Élie Reclus ou Charles Fauvety. En août 1865, il fait partie, avec Paul Blanc, Ignace Einhorn et Élie Reclus, d'un comité patronné par L'Association pour rédiger les statuts généraux de trois types de coopératives ouvrières : de production, de consommation et de crédit. Le 21 juillet 1866, il participe au premier congrès de la coopération française qui se tient à Paris. En août 1866, Henri Shmahl visite le Familistère en compagnie de militants de la coopération : Élie Reclus et Paul Blanc, rédacteurs de L'Association, Alfred Naquet, Fernando Garrido et Ignace Einhorn. Quand L'Association disparait en 1866, il se retrouve avec Élie Reclus ou Paul Blanc parmi les fondateurs de La Coopération, journal du Progrès social (1866-1868). En 1873, Henri Schmahl épouse à Paris la féministe anglaise Jeanne Elizabeth Archer, Jeanne Schmahl (1846-1916). Un français du nom de Schmahl, communiste icarien, émigre avec son épouse aux États-Unis en 1848, avec la première vague de colons pour l'Icarie d'Étienne Cabet, et se sépare d'eux dès leur arrivée à La Nouvelle Orléans.