Journaliste et coopérateur français.

Rédacteur au Courrier du Dimanche, Paul Blanc entre dès sa fondation au comité de rédaction de L'Association, bulletin international des coopératives (1864-1866). Il y défend les théories de Proudhon, pour l'imprescriptibilité du droit de grève et contre l'exploitation de travailleurs salariés par les associations productives.  Il participe en août 1865 au comité de rédaction des statuts généraux des trois types de sociétés coopératives envisagés par les militants à l'époque : coopératives de consommation, de production, de crédit. Le 21 juillet 1866, il assure le secrétariat de la première conférence de la coopération française qui doit marquer le passage de la théorie à l'action pratique. Paul Blanc visite le Familistère en août 1866 en compagnie d'Élie Reclus, rédacteur et gérant de L'Association, d'Alfred Naquet, de Fernando Garrido, d'Ignace Einhorn et probablement d'Henri Schmahl, l'un des créateurs de L'Association. Après la liquidation de L'Association, les coopérateurs parisiens ne baissent pas les bras. Paul Blanc signe l'article-programme d'un nouvel organe, La Coopération, journal du progrès social, devenu en 1868 l'hebdomadaire La Réforme, journal du progrès politique et social.