Professeur français.

Étudiant en philosophie, Robert Pagès s'intéresse aux processus de découvertes scientifiques. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il prépare son diplôme d'études supérieures intitulé « La genèse et le sens du mythe et de la fabulation ». À la fin de la guerre, il abandonne la philosophie pour la psychologie sociale naissante. En 1950, il entre au Centre national de la recherche scientifique et met en place le Laboratoire de psychologie sociale. Il visite le Familistère de Guise en 1970. Proche de la famille Prudhommeaux, apparentée à Marie Moret, la seconde épouse de Godin, il contribue à attirer l'attention sur l'originalité de l'expérience familistérienne. Il rédige un article « La psychométrie et son contexte de Fourier à Godin ». Au début des années 1970, les Prudhommeaux lui confient les archives et la bibliothèque héritées de Marie Moret, documents qu’il dépose au Conservatoire national des arts et métiers à Paris. Il dirige les travaux d'étudiants sur l'expérimentation familistérienne. En mai 1988, il participe au colloque organisé au Familistère par Guy Delabre et Jean-Marie Gautier, « Jean-Baptiste André Godin et le Familistère de Guise à l'épreuve de l'histoire ».