Jules Prudhommeaux

Photographie anonyme, vers 1900
(coll. Familistère de Guise).

PRUDHOMMEAUX, Jules (Chevennes, Aisne, 1869 – Versailles, 1948)

Professeur agrégé d'histoire, docteur ès lettres, militant pacifiste et coopérateur français.

Né dans l'Aisne, Jules Prudhommeaux étudie au lycée de Nîmes. Jeune homme, il participe au mouvement pacifiste et coopératif de l'École de Nîmes. Il fait partie avec Charles de Boyve, Charles Gide, Auguste Fabre ou Léon de Seilhac du comité de direction du journal des coopérateurs nîmois L'Émancipation. Prudhommeaux étudie à la Faculté des lettres de Lyon, ville dans laquelle travaille son père, chef de bureau au chemin de fer. Il obtient l'agrégation et devient professeur à Sens puis à Versailles. Sa thèse de doctorat est consacrée à l'utopie communiste icarienne d'Étienne Cabet aux États-Unis. Prudhommeaux enquête sur place ; il devient un spécialiste des communautés expérimentales. Il épouse en 1901 à Nîmes Marie-Jeanne Dallet (1872- ), nièce de Marie Moret, la seconde épouse de Godin, qui entretient des relations amicales étroites avec le coopérateur nîmois Auguste Fabre. Le couple a un enfant, André, né au Familistère de Guise le 15 octobre 1902. Prudhommeaux est membre de l'Association du Familistère. Il publie de nombreux ouvrages dont Le Familistère illustré (1900), Icarie et son fondateur Étienne Cabet (1907), Un siècle de communisme expérimental aux États-Unis (1912) ou Les Expériences sociales de J.-B. Godin (1919). Après 1918, il dirige l'organisation pacifiste du Centre européen de la fondation Carnégie. Il participe à la visite d'étude du Familistère effectuée le 22 novembre 1922 par les représentants du Groupe parlementaire de la coopération et par les délégations du conseil municipal de Paris, du conseil général de la Seine et de la Chambre consultative des associations ouvrières de production.

Visite le 22 novembre 1922 :

Le 22 novembre 1922 [...] [signé] J. Prudhommmeaux [...] Visite d'études, du 22 novembre 1922, des Groupes parlementaires | de la Coopération, des délégations du Conseil Municipal de Paris, du | Conseil Général de la Seine et de la Chambre Consultative des Associations | ouvrières de production.

Sources :

Laon, archives départementales de l'Aisne : acte de naissance d'André Prudhommeaux le 15 octobre 1902à Guise (état-civil, décès, naissances, Guise, 1902, 5Mi1642), [en ligne], URL : https://archives.aisne.fr/ark:/63271/vta13c994b6fa5153d5/daogrp/0/layout:linear/idsearch:RECH_41f40730eeede22d67032665cc03d835#id:626687198?gallery=true&brightness=100.00&contrast=100.00&center=1804.000,-1204.000&zoom=6&rotation=0.000, vue161 (consulté le 18 mai 2020).
Nîmes, archives municipales : acte de mariage de Jules Prudhommeaux et de Marie-Jeanne Dallet à Nîmes le 19 décembre 1901 (état civil, naissances, mariages, décès, 1901), [en ligne], URL : www.brozer.fr/telearchives/#pk:/10461/QU1fTklNRVNfUkVDTV8xOTAwXzE5MDFfMDYwNC5qcGc0, vue 311 (consulté le 18 mai 2020).
L'Émancipation, 15 janvier 1902, [en ligne], Gallica, URL : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1475012t/f271 (consulté le 18 mai 2020).
Gaumont (Jean), « Prudhommeaux Jules, Jean », Le Maitron. Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social, notice mise en ligne le 30 mars 2010, dernière modification le 3 novembre 1918, [en ligne], URL : https://maitron.fr/spip.php?article84689 (consulté le 18 mai 2020).