GIUDICE-HOLVOET, Maria
Fouriériste française.
Maria Giudice, née Holvoet, visite le Familistère de Guise le 23 juillet 1887 en compagnie de son époux Luigi Giudice, sculpteur à Gênes (Italie) et fouriériste. Elle est originaire du nord de la France, suivant ce qu'écrit Luigi Giudice à Godin le 29 mars précédant leur visite. En avril 1884, Luigi et Maria Giudice avaient adhéré par l'intermédiaire de la revue du Familistère, Le Devoir, au manifeste de la Ligue fédérale de la paix et de l'arbitrage international fondée par l'anglais Hodgson Pratt. Elle partage les convictions fouriéristes de son époux. Maria Giudice participe à la souscription de la statue à l'effigie de Charles Fourier érigée à Paris en 1899, elle accueille chez elle à Gênes les réunions des phalanstériens italiens, et elle continue à entretenir des relations avec le mouvement fouriériste français après la mort de son mari en 1901, jusque 1922.
Visite le 23 juillet 1887 :
Je ne puis qu'admirer la | belle œuvre de Mr et Mme | Godin et désirerait (sic) que beau- | coup suivrait (sic) ce bel exemple. | Maria Giudice | née Hohlvoet.
Sources :
Guise, archives du Familistère : lettre de Luigi Giudice à Godin, 29 mars 1887 ; Registre des abonnés au Devoir, p. 68.
Paris, Bibliothèque centrale du Conservatoire national des arts et métiers, fonds Godin, correspondance de Godin (FG 15) : lettre de Godin à Luigi Giudice, 5 avril 1887.
Le Devoir, t. 8, n° 292, 13 avril 1884, p. 238, [en ligne], le Cnum, URL : http://cnum.cnam.fr/CGI/fpage.cgi?P1132.8/240/100/837/0/0 (consulté le 12 mars 2020).
Desmars (Bernard), « Giudice (née Holvoet ou Holvoel), Marie (ou Maria) », Dictionnaire biographique du fouriérisme, [en ligne], notice mise en ligne en juin 2013, URL : http://www.charlesfourier.fr/spip.php?article1208 (consultée le 13 mars 2020).