Coopérateur et homme politique français.

François Burette est issu d'une famille ouvrière. Il entre en 1920 en tant qu'employé à l'Union des coopérateurs de Denain et de l'arrondissement de Valenciennes, que préside François Lefebvre et que dirige Odilon Mathieu, dont il devient le gendre. Burette est successivement comptable puis secrétaire général en 1926 de la coopérative et directeur commercial en 1937. Membre du Parti socialiste, il est élu conseiller municipal de Denain, et il est adjoint du maire de la ville de 1935 à 1940. Burette visite le Familistère de Guise le 12 juin 1938 avec François Lefebvre, son beau-père Odilon Mathieu et un groupe de « 120 excursionnistes du Comité des loisirs ». Il devient directeur général de l'Union en 1940 et président directeur général en 1941. Après la Seconde Guerre mondiale, pendant laquelle il rejoint la Résistance, François Burette se voit confier des responsabilités régionales et nationales au sein du mouvement coopératif, en plus de la direction de l'Union des coopérateurs de Denain. De 1969 à 1973, il préside la Fédération nationale des coopératives de consommation (FNCC) et siège au comité central de l'Alliance coopérative internationale. En 1972, il prend la présidence du nouvel ensemble coopératif né de la fusion de l'Union des coopérateurs de Denain avec celle des coopérateurs de l'arrondissement de Douai à Sin-le-Noble, qui comprend plus de quatre cents magasins.