Haut-fonctionnaire français.

Diplômé en droit et en sciences politiques, Robert Poujol rejoint la résistance dans les maquis cévenols durant la Seconde Guerre mondiale, expérience dont il témoigne dans son livre Le maquis d’Ardaillès (1984). Au lendemain de la guerre, il commence une carrière au service de l’État, qu'il accomplit au sein du corps préfectoral. Il est nommé sous-préfet de Vervins de 1958 à 1959. Pendant son séjour à Vervins, le sous-préfet passionné d'histoire rédige Les églises fortifiées de la Thiérache (1959). Il est ensuite secrétaire général des préfectures de Médéa et de Bône en Algérie de 1959 à 1962, puis de la préfecture du Gard de 1962 à 1966, et directeur de cabinet du directeur général de la Police nationale de 1967 à 1972. Poujol est préfet des Pyrénées-Orientales de 1973 à 1976 puis directeur du personnel de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris de 1976 à 1982. Il visite le Familistère de Guise le 1^er octobre 1977, en compagnie de son fils, Olivier Poujol, professeur d’histoire-géographie à La Fère (Aisne). Ils sont accueillis par Marcel Migrenne, créateur du musée municipal installé en 1976 dans un bâtiments des écoles du Familistère, et par son fils Jean-Jacques MIgrenne. Robert Poujol consacre plusieurs ouvrages et articles à l'histoire du protestantisme dans les Cévennes. Il est membre des conseils d'administration du parc national des Cévennes et du Club cévenol et membre de plusieurs sociétés savantes en Lozère, à Nîmes et à Montpellier.